ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

L’association Famille Toujours tiendra son assemblée générale le vendredi 12 juin 2015 à 11h dans les locaux du TGI de Saint Quentin.

Vous êtes invités à venir écouter les compte-rendus financiers et d’activité 2014 ainsi que rencontrer les acteurs et les partenaires de Famille Toujours.

MÉDIATION FAMILIALE et VIOLENCES CONJUGALES

Intervention de notre médiatrice Véronique de Vaulx-Cabourg sur la médiation familiale et les violences conjugales à Chauny dans le cadre du réseau Violences Conjugales

MÉDIATION FAMILIALE ET VIOLENCES CONJUGALES ?

 

La médiation familiale, c’est organiser la rencontre entre des personnes en situation de conflit et ou de rupture de lien afin qu’elle puisse dépasser leur conflit et prendre des décisions ensemble.

Ces rencontres se font en présence d’un tiers neutre et impartial qui va permettre que la rencontre et la communication se fasse dans de bonnes conditions.

Situation paradoxale d’accepter librement cette rencontre en cas de violences conjugales… Situation qui fait débat au sein même des médiateurs familiaux. Ces propos engagent donc ma personne sur la base de mon expérience, de ma pratique, de mes formations complémentaires.

Une distinction importante :

Il faut distinguer la médiation familiale de la médiation pénale à caractère familial qui, à la différence de la médiation familiale, est liée à une procédure judiciaire et œuvre pour la réparation de la victime.

La médiation familiale Pour qui ?

Si on entend violences conjugales comme un rapport de force durable et la volonté de s’imposer à l’autre, de le dominer, alors il me semble impossible d’accueillir à ce moment- là ces personnes dans le cadre de la médiation familiale.

La rencontre en médiation familiale nécessite que chacun soit à égalité de place et puisse s’exprimer librement devant l’autre.

La médiation familiale n’est possible que si ces violences ne sont pas structurelles, c’est à dire inhérentes à la personne ou à la relation (perversion de la personne ou de la relation) car on favorise alors la remise en lien d’une relation pathogène dans laquelle il y a nécessité de distance et d’individuation.

Peuvent être accueillis en médiation familiale les personnes qui ont «  rencontré » la violence de manière ponctuelle ou épisodique à un moment difficile de leur vie à deux où l’incompréhension a pu faire la place à la perte de contrôle.

C’est ce que j’appellerai la violence contextuelle. On la rencontre particulièrement fréquemment dans les situations de divorces et de séparation.

Comment savoir s’il s’agit d’une violence contextuelle ?

Le médiateur s’appuit sur les capacités et la responsabilité des individus et sur le caractère volontaire de la démarche. En aucun cas la médiation familiale ne peut être sous contrainte. Dès lors la personne « victime » de violence va être en capacité de dire au médiateur si cette rencontre est possible et à quelle condition : arrivée et départ en décalé, accompagnement à la séance par un ami, etc…

De même, l’auteur de violences ponctuelles, à l’inverse des autres, quoique envahi de culpabilité, sera à même de reconnaître les faits et de pouvoir s’en excuser.

Pourquoi faire ?

Cette rencontre offre alors la possibilité de parler de la violence, d’aborder la souffrance de la honte et de la culpabilité pour chacun, l’estime de soi, le désir de revanche.

Le médiateur, en créant un espace relationnel de dialogue et d’écoute, permet de mettre en mot devant l’autre les incompréhensions qui ont pu engendrer cette violence.

En permettant la double reconnaissance de la souffrance de l’un et l’autre et en ne stigmatisant pas « une victime »/ « un auteur  », il permet que chacun redevienne acteur du changement.

Comment y venir ?

Il y a deux façons d’arriver en médiation familiale

-de façon spontanée ou conventionnelle : les personnes s’adressent directement à un service de médiation familiale

-de façon judiciaire : le magistrat (juge aux affaires familiales) peut ordonner la médiation après avoir recueilli leur accord à l’audience, il peut aussi, en cas de désaccord de l’une des parties, enjoindre les parties à une séance d’information

 

Comment ça se passe ?

La médiation familiale est un processus, c’est-à-dire une démarche qui se déroule dans le temps.

Le temps de l’entretien (environ 1h30) est aussi important que ce qui se passe d’une séance à l’autre (entre quinze jours à un mois généralement)

A chaque rencontre, il est défini ensemble les sujets qui vont pouvoir être abordés et à chaque fin de séance, on se pose la question de la prochaine rencontre.

C’est un accompagnement ponctuel (quelques entretiens) pour aborder ce qui fait conflit, apprendre un autre mode de communication et prendre des décisions ensemble.

Une démarche payante ?

La médiation familiale est proposée aujourd’hui soit dans des associations, soit en cabinet libéral.

Famille Toujours est une association conventionnée, c’est-à-dire financée par des institutions, elle propose ce service à un coût accessible pour tous car le tarif de la séance est proportionnel aux revenus pour chacun des participants.

Qui est le médiateur familial ?

Le médiateur familial est titulaire du diplôme d’état de médiateur familial

La formation théorique est articulée autour de la psychologie, du droit et de la sociologie ; de la communication.

Formation complétée par un stage pratique auprès d’un médiateur familial.

Il agit dans la médiation comme tiers neutre, impartial et sans pouvoir de décision.

La médiation dans les médias : À la une sur TF1

En passant

Expérimentation par le Tribunal d’Arras : Obligation de Médiation : Extrait du journal présenté par Claire Chazal le 14 janvier 2015 :
A revoir : Lien : http://videos.tf1.fr/jt-we/2014/passage-chez-le-mediateur-avant-divorce-8349698.html

Et toujours sur TF1, dans l’émission 7à8 le 25 janvier, un sujet sur la Médiation Familiale : « Une médiation pour résoudre les divorces difficiles  »
Lien : http://videos.tf1.fr/infos/2014/extrait-sept-a-huit-une-mediation-pour-resoudre-les-divorces-8553244.html

Allocation de soutien familial et Médiation familiale

Vous avez reçu un courrier de la CAF ou de la MSA vous demandant d’engager une action en médiation familiale, nous sommes à votre disposition pour vous aider dans vos démarches :

Information sur les aides : 

L’Asf (allocation de soutien familial) est versée pour élever un enfant privé de l’aide de l’un ou de ses deux parents.

 

Plusieurs cas de figure

Vous remplissez les conditions générales pour bénéficier des prestations familiales

Vous avez la charge d’au moins un enfant:

–       soit vous êtes son père ou sa mère et vous vivez seul(e) ;

–       soit vous avez recueilli cet enfant et vous pouvez alors recevoir l’allocation de soutien familial (Asf) même si vous vivez en couple.

Si l’enfant est orphelin de père et/ou de mère, ou si son autre parent ne l’a pas reconnu, vous avez droit automatiquement à l’Asf.

Si l’autre parent ne participe plus à l’entretien de l’enfant depuis au moins deux mois consécutifs, vous avez droit provisoirement à l’Asf dans les conditions suivantes :

–       Si l’autre parent est hors d’état de faire face à son obligation d’entretien, prenez contact avec votre CAF ou votre MSA pour savoir si la situation dans laquelle il se trouve vous donne droit à l’Asf.

–       Si l’autre parent se soustrait à son obligation d’entretien, l’Asf sera versée pendant quatre mois. Selon votre situation, pour maintenir votre droit à l’Asf au-delà du 4e mois, vous devez engager dans les quatre mois :

  • une action auprès du juge aux affaires familiales du tribunal de grande instance de votre domicile, afin de faire fixer une pension alimentaire si vous n’êtes en possession d’aucune décision de justice ;
  • une action en révision de la décision du justice auprès du même juge, si vous êtes en possession d’une décision de justice ne fixant pas de pension alimentaire ;
  • une médiation familiale abordant notamment la question de l’obligation alimentaire.

Si l’autre parent se soustrait totalement ou partiellement au paiement d’une pension alimentaire fixée par décision de justice, votre CAF ou votre MSA agira à votre place et pour votre compte afin d’obtenir le recouvrement de cette pension. L’Asf vous sera versée à titre d’avance.

Dans ce cas, l’Asf vous sera versée à titre d’avance sur la pension alimentaire due.

 

 

Montant (du 1er avril 2013 au 31 mars 2014)

  • 90,40 euros par enfant à charge si vous élevez seul(e) votre enfant ;
  • 120,54 euros par enfant à charge si vous avez recueilli un enfant privé de l’aide de ses deux parents.

 

Démarches

Vous devez télécharger le dossier de demande dans la rubrique « Les formulaires », l’imprimer et l’envoyer rempli à votre MSA ou CAF.

 

Les assises de la Médiation familiale et des rendez-vous

Bientôt un compte-rendu des Assises de la Médiation famililale à Amiens, et parmi les prochaines interventions : le jeudi 29 novembre avec les assistantes sociales de Loréal et le 6 décembre en réunion au service social du Centre hospitalier de Saint Quentin

INTERVENTIONS DE FAMILLE TOUJOURS EN NOVEMBRE

Jeudi 15 novembre à l’UTAS de La Fère de 9h30 à 11h30

Présentation de la Médiation familiale et de l’association famille Toujours et de nombreuses interventions dans le mois et pour la semaine de la Médiation ……… A voir dans notre agenda ………